Crédit immobilier : face à la hausse des taux, les prix commencent à chuter !

Vous l’aurez sûrement remarqué si vous cherchez à investir dans l’immobilier : les taux de crédit grimpent en flèche… Face à de telles hausses, les candidats au crédit immo sont de moins en moins nombreux à obtenir des prêts. Les biens qui partaient avant rapidement se vendent beaucoup moins vite, obligeant les vendeurs à revoir les prix à la baisse.

Dans cet article, Gestion et Patrimoine vous explique les tenants et les aboutissants de cette crise immobilière qui se dessine à grands traits.

L’immobilier, un marché en crise : causes et conséquences

Les tendances actuelles du marché immobilier français indiquent un recul des transactions  immobilières. Cette situation est le résultat d’une combinaison de facteurs divers et complexes :

  • Les conditions de marché se durcissent,
  • Les taux d’intérêt montent et les conditions de crédit se resserrent,
  • Le pouvoir d’achat est en chute libre.

Tous ces éléments mis bout-à-bout conduisent inexorablement à un effondrement vertigineux du marché immobilier.

Des chiffres alarmants…

La FNAIM prévoit une chute d’au moins 15% des ventes au cours des prochains mois. Et si l’on regarde de près les chiffres actuels, il y a fort à parier que cette évaluation soit juste.

Pour vous donner une idée :

  • Les réservations d’appartements ont plongé de 34 % depuis le début de 2023, selon la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI).
  • L’investissement dans l’immobilier résidentiel a connu une chute de 83 % sur un an au premier trimestre 2023,
  • et les ventes de maisons neuves ont reculé de 31,3 % en 2022, selon Pôle Habitat FFB.

Comme vous pouvez le constater, les prévisions pour le marché immobilier ne sont pas encourageantes. Les prix de l’immobilier risquent donc mathématiquement de rapidement reculer sur l’ensemble du territoire.

Compenser la hausse des taux de crédit : une mission impossible ?

Les taux d’emprunt immobilier ont augmenté de manière significative, la moyenne actuelle pour un crédit immobilier de 25 ans s’élevant à 3,7%, contre 1% il y a deux ans.

Pour compenser cette hausse des taux d’intérêt, une baisse de 20% du prix de l’immobilier serait nécessaire. Néanmoins, une telle baisse semble improbable compte tenu de la pénurie persistante de logements. 

Les primo acquéreurs, premiers perdants de cette crise

On entend souvent dire que : “on ne prête qu’aux riches”. Comme souvent en situation de crise, il sera donc difficile pour les investisseurs débutants de s’en sortir.

Les primo-accédants sont en effet particulièrement touchés par cette situation et peinent à obtenir des crédits, faute de garanties suffisantes à pouvoir apporter aux banques.

Vous l’aurez donc compris, l’avenir du marché immobilier reste incertain, et la fin de la crise est loin d’être en vue…

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